Chloé Nicosia

Vit et travaille entre Paris et Bruxelles. Photographe, artiste visuel.

À la suite d’un master en Science-Politique à l’Université de Versailles Saint-Quentin- en-Yvelines, Chloé Nicosia devient d’abord correspondante pour la presse quotidienne régionale. Après un passage à l’Agence France Presse, elle s’installe en 2007 en tant que photographe freelance développant une esthétique de l’image essentiellement en lien avec le monde musical.

En 2019 elle devient contributrice image au Chantier des Francofolies de la Rochelle qui accompagne de manière globale des artistes musicaux émergents.

Elle a publié ses travaux dans plusieurs titres de presse (Libération, Grazia, Modzik, Le Bonbon, Elle, Mixte, A Nous Paris). En parallèle, elle mène depuis plusieurs années une pratique plasticienne, mêlant à l’image le travail sur la matière (néons, collages, sculptures). Elle poursuit cette réflexion lors d’une licence d’Arts Plastiques à la Sorbonne qu’elle obtient en 2019. Depuis 2010, elle enseigne également dans une école de photographie du Grand Paris.

Elle participe à plusieurs expositions en galeries en France et à l’étranger (Belgique, Mexique), ainsi qu’à deux reprises aux Nuits Photographiques de Pierrevert.

Projets

DIVINA PROPORZIONE

Dans la série Divina Proporzione, Chloé Nicosia juxtapose à des photographies des néons pliés selon une forme issue du nombre d’or, cherchant à en éprouver le bénéfice esthétique supposé. Appliquée à un paysage de ville, la figure lumineuse redouble la géométrie des bâtiments, renvoyant ce matériau fétiche de la sculpture minimaliste à l’univers du mobilier urbain dont il est extrait. Plongée dans un univers nocturne, onirique et lynchien, la référence au nombre d’or apparaît alors.
Florian Gaité

Néon, Tirage photographique, dibond, bois. 50×75 cm.

GORTEX

Tout passe, tout glisse, rien ne reste sauf…

Photographies argentiques Technique mixte, collages, bois 60X80 cm.

ONE HUNDRED TRILLION DOLLARS

De grands panneaux publicitaires vides ou même décharnés jalonnent les routes zimbabwéennes. Le contexte de crise économique et d’hyperinflation depuis les années 2000 a conduit à un taux de pauvreté sans précédent dans le pays.