Christine Bürki
Née à Berne, en Suisse, je vis depuis 2020 au Jura Bernois où j’ai rénové une maison, je suis mère de quatre enfants adultes. Je suis biologiste spécialisée en développement durable et penseuse systémique, pratiquant différents styles de photographie.
Cette passion a commencé à l’âge de dix ans. Ce qui m’intéresse le plus est le dialogue que l’on noue avec la nature et la manière dont elle témoigne de ce qu’il s’y passe.
Je suis biologiste spécialisée en développement durable et penseuse systémique, pratiquant différents styles de photographie. Cette passion a commencé à l’âge de dix ans. Ce qui m’intéresse le plus est le dialogue que l’on noue avec la nature et la manière dont elle témoigne de ce qu’il s’y passe. Je suis montée sur des skis à l’âge de 2 ans et demi et je suis devenue professeure de ski à mes vingt ans.
Dans les années 1990, ce sport s’est fortement développé et les stations de ski se sont démultipliées. Neige artificielle, remontées mécaniques et autres artefacts humains ont ainsi assailli le paysage alpin. La Suisse compte à elle seule en moyenne près de 1100 canons à neige qui consomment plus de 13 milliards de litres d’eau potable par saison, tandis qu’en 2020, plus de 2,2 milliards de personnes étaient privées d’accès à l’eau. J’ai cessé de skier il y a 25 ans.
Para-dis est un travail photographique de ces paysages alpins menacés, ayant pour but de questionner l’industrie de ski et ses conséquences sur son environnement.