La VAE
NOUVELLE CAMPAGNE D’INSCRIPTIONS JUSQU’AU 10 FÉVRIER 2025,
POUR LE DIPLÔME DE L’ENSP 2026 PAR VAE!
L’obtention du diplôme national supérieur de l’ENSP valant grade de master, par la Validation des Acquis et l’Expérience.
L’École nationale supérieure de la photographie s’est engagée dans cette voie d’acquisition de diplôme depuis 2007 en instituant son propre centre d’examen et de validation pour l’obtention du diplôme de l’ENSP, conférant le grade de Master.
Le dispositif de validation des acquis de l’expérience (VAE) permet à toutes personnes de faire valider les acquis de leur expérience professionnelle salariée, non salariée et/ou bénévole en vue de l’acquisition d’un diplôme, d’un titre à finalité professionnelle ou d’un certificat de qualification figurant sur une liste établie par la commission paritaire nationale de l’emploi d’une branche professionnelle, enregistrés dans le répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).
La VAE constitue ainsi une quatrième voie d’acquisition d’une certification au même titre que les voies scolaire et universitaire, l’apprentissage et la formation professionnelle continue. Elle produit les mêmes effets que les autres modes de contrôle des connaissances, aptitudes et compétences.
La demande d’obtention du diplôme de l’ENSP par Validation des Acquis de l’Expérience se déroule en trois étapes selon un calendrier annuel.
IMPORTANT | L’intégralité des informations est à télécharger ici. Veuillez vous assurer d’avoir lu tout le document avant de procéder au dépôt de votre dossier de recevabilité.
Toute personne engagée dans la vie active peut s’engager dans cette démarche au regard de l’expérience acquise dans le champ du diplôme visé. La VAE est ainsi un droit ouvert à tous, sans condition d’âge, de nationalité, de statut, de niveau de formation ou de qualification.
Peuvent être concerné·e·s par une VAE :
→ les salarié·e·s (en contrat à durée indéterminée ou déterminée, intérimaires etc.)
→ les non-salarié·e·s, indépendant·e·s, membres des professions libérales, commerçant·e·s, artisan·e·s, exploitant·e·s agricoles
→ les demandeurs et demandeuses d’emploi, indemnisé·e·s ou pas
→ les bénévoles ayant une expérience associative ou syndicale
→ les agents publics titulaires ou non
Une seule condition est exigée : le/la candidat·e à la VAE doit justifier d’au moins un an d’activités en rapport direct avec la certification visée. Les activités prises en compte peuvent être exercées de façon continue ou discontinue, à temps plein ou partiel.
Il s’agit de valoriser l’ensemble des compétences professionnelles acquises dans l’exercice d’une activité salariée, non salariée ou bénévole, en rapport direct avec le contenu du diplôme au regard de la fiche RNCP 28290
L’exercice bénévole d’une activité correspond à la situation d’une personne qui s’engage librement dans le champ d’une association déclarée ou d’un service public pour mener en direction d’autrui une activité non rémunérée en dehors de son activité professionnelle ou familiale.
En revanche ne seront pas prises en compte dans le calcul de la durée de l’activité considérée pour juger de la recevabilité de la demande, les activités correspondant à la pratique amateur d’un art exercé à titre personnel ou dans un cadre familial.
Enfin, le décret relatif à l’enseignement supérieur n’exclut pas a priori la prise en compte, dans la durée d’expérience requise, les stages et périodes de formation en milieu professionnel effectués pour la préparation d’un diplôme ou d’un titre.
La loi de modernisation sociale n° 2002-73 du 17 janvier 2002 fixe cette procédure.
Le cadre général de la procédure de VAE a été organisé par un décret de portée générale, le décret n° 2002-615 du 26.4.02 (JO du 28.4.02). Ce décret ayant été abrogé le 23 mai 2006 (Décret n° 2006-583 du 23.5.06 (JO du 24.5.06)), ces dispositions sont désormais contenues dans la partie réglementaire du Code de l’éducation (article R335-6 à R335-11).
La mise en œuvre de la VAE dans l’enseignement supérieur est réglée par un décret spécifique et distinct: il s’agit du décret n° 2002-590 du 24 avril 2002. Un nouveau décret n° 2017-1135 du 4 juillet 2017 détermine les règles de calcul de la durée d’exercice des activités en milieu professionnel nécessaires pour l’examen.
La demande d’obtention du diplôme de l’ENSP par Validation des Acquis de l’Expérience se déroule en trois étapes selon un calendrier annuel.
IMPORTANT | L’intégralité des informations est à télécharger ici. Veuillez vous assurer d’avoir lu tout le document avant de procéder au dépôt de votre dossier de recevabilité.
→ PHASE 1 | FÉVRIER | DÉPÔT DU DOSSIER DE RECEVABILITÉ ADMINISTRATIVE
Ce dossier est destiné à évaluer la recevabilité administrative de la demande au regard des preuves et justificatifs à fournir pour attester de son expérience en lien avec le diplôme visé. (RNCP 28290).
La Commission de recevabilité et le dépôt des demandes de financement auront lieu au mois de mars.
→ PHASE 2 | MARS 2024 À MARS 2025 | ÉLABORATION ET DÉPÔT DU DOSSIER D’ADMISSION
Le dossier d’admission constitué par le/la candidat·e fera état des engagements, de la recherche et du parcours artistique du/de la candidat·e.
L’Accompagnement de l’ENSP
La loi ne prévoit aucune obligation en matière d’accompagnement et de formation préalable au passage devant le jury. C’est une mesure facultative proposée par l’ENSP qui offre au/à la candidat·e des possibilités supplémentaires d’aller jusqu’au bout de sa démarche. Elle ne présume en rien de la décision du jury qui est souverain.
Le programme comprend un appui méthodologique dans la constitution du dossier d’admission et dans la valorisation de sa démarche de recherche et de création sous forme de temps collectif et par un suivi personnalisé. Cet accompagnement permet aux candidats recevables de s’inscrire dans une dynamique de travail favorable à la préparation du jury.
Il peut être également conseillé aux candidats recevables de suivre certains modules de formation complémentaires.
→ Le programme d’accompagnement 2025 est téléchargeable ici.
→ PHASE 3 | ENTRETIEN AVEC LE JURY VAE ET DÉLIBÉRATION
L’entretien avec le jury a pour but de démontrer l’expérience acquise par le/la candidat·e dans le champ du diplôme visé et des compétences, aptitudes et connaissances associées. Il/Elle présentera de façon formelle, raisonnée et méthodique, un ensemble de réalisations autour de l’image et du médium photographique, et d’un projet plus spécifique réalisé au cours des dernières années.
→ EN CAS DE VALIDATION PARTIELLE DU DIPLÔME
En cas d’obtention partielle, le/la candidat·e aura un délai de 5 ans maximum pour se présenter à nouveau devant le jury. Passé ce délai, il/elle ne pourra se représenter. Le jury émet des préconisations quant aux capacités restant à acquérir ou à développer par le/la candidat·e qu’il/elle devra intégrer lors du deuxième passage.
Les tarifs liés aux droits d’inscription pour la VAE sont confirmés chaque année par la publication d’un arrêté interministériel qui s’applique aux écoles nationales supérieures d’art.
› Le montant des droits pour l’inscription à la VAE est de 802 €
› Le/la candidat·e s’acquitte d’un montant de 82 € pour l’analyse de recevabilité au moment où il/elle dépose sa demande sur la plateforme d’admission quel que soit le statut du candidat.
Si elle n’est pas déclarée recevable, la somme initialement versée demeure acquise à l’institution.
Si sa candidature est déclarée recevable, le/la candidat·e s’acquitte des 720 € complémentaires, couvrant les frais de la procédure pour le passage du diplôme via la VAE.
Dans le cas où il serait attesté que le/la candidat·e n’est pas en situation de bénéficier d’un financement par un tiers (entreprise, organisme, collectivité territoriale), la cheffe d’établissement applique un tarif réduit de 360 €.
Une démarche de VAE peut être financée.
Selon votre statut, vous pouvez mobiliser votre CPF, vous adressez à Pôle Emploi, à l’association Transition pro de votre région ou votre employeur dans le cadre de son plan de développement de compétences.
→ Il est également possible de solliciter une aide régionale auprès de votre collectivité. À titre d’exemple, la Région Sud propose un Pass VAE afin de contribuer aux frais d’inscription.
→ Pour les artistes-auteurs, consultez également le site l’Afdas
Vous trouverez également de plus amples informations à propos de la VAE sur les sites suivants :
Biographie
Sébastien Cuvelier (1975, belge, vit et travaille à Luxembourg) articule sa recherche autour de la projection de soi, des sentiments d’espoir ou de rêve qui en découlent et de l’exploration de la notion d’ailleurs en tant qu’idéal. Dans ses travaux, la narration s’appuie sur l’investigation, le symbolique, la poésie. En combinant approche documentaire, lyrisme et fluidité des frontières temporelles, il associe consciemment le regardeur à sa démarche. Sébastien est membre des plateformes d’artistes émergents .tiff et Futures, sous l’impulsion du FOMU Anvers. Il est auteur de quatre monographies, dont la dernière, Paradise City, est publiée chez GOST.
Projet
Paradise City est une quête personnelle à travers les paysages anciens et contemporains d’Iran, afin de déceler un paradis inaccessible. Le projet fait référence à l’étymologie persane du mot “paradis” (signifiant “jardin clôturé”) et s’inspire d’un carnet de voyage familial, écrit par l’oncle de Sébastien lors de son voyage vers Persépolis en 1971. La narration s’appuie sur l’investigation, le symbolique, la poésie, afin de flouter les frontières temporelles et convoquer une perception onirique de la réalité.
Biographie
Estelle Lagarde est diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles, et de l’École Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-La-Villette.
Sa démarche explore la fragilité humaine et la fugacité de la vie à travers des photographies toujours en lien avec des espaces porteurs d’histoires de vie : espaces construits, naturels, corporels ou psychiques. C’est la rencontre avec un lieu qui est pour elle le facteur déclenchant d’une construction visuelle, mais aussi l’occasion d’une fiction, d’une narration.
Parallèlement à ses collaborations avec des lieux institutionnels, son travail photographique est présenté dans des galeries en France comme à l’étranger (Belgique, Allemagne, Japon, Chili), et ses photographies intègrent des collections privées ou publiques.
Estelle Lagarde est représentée par l’agence Révélateur.
Projet
Ce corpus d’images rassemblées sous le titre « Les pionniers » est né de trois chapitres différents mais similaires : le projet démarre en Islande en 2020, se prolonge sur le plateau de l’Aubrac en 2021 et sur l’île d’Aix, en 2022. Ces lieux de faible densité donnent une sensation d’être coupé du reste du monde et ne semblent pas subir l’activité humaine
frénétique. Ici, je mêle des représentations de fragments de lieux géographiques, des vestiges d’une activité humaine révolue et des apparitions ponctuelles d'hommes, de femmes, d'enfants.
Le déplacement du regard d’une image à l’autre fait naître une forme de récit sur l’humain traversant ces espaces comme métaphore de la traversée de la vie, de la naissance vers la mort et de la mort vers la naissance tel un cycle immuable. Il s’agit d’une errance qui tend à questionner sur la place et le temps de nos existences sur la planète Terre et dans l’univers, et à nous ramener vers une certaine humilité, comme une vanité, un mémento mori :
« Souviens-toi que tu es mortel et comme la vie est précieuse. »
Biographie
Montalvo Gray est un artiste visuel orienté vers les médiums photographique et audiovisuel. Ayant consacré une grande partie de son temps au métier de photojournaliste, son œuvre se situe à la croisée du journalisme d’investigation et des arts visuels contemporains. Son travail en tant qu’artiste photographe explore l’impact des tensions issues des interventions étrangères dans les divers processus culturels du Sud global latino-américain.
Projet
Prototype propose de réfléchir à la manière dont les habitants organisent et structurent leurs vies dans la région frontalière entre les États-Unis et le Mexique, en remettant en question la présence disruptive et historique de l’être humain sur ce territoire. Le projet analyse l’utilisation de la perception esthétique, qui se matérialise à travers des éléments architecturaux tangibles dans les structures divisoires, comme une forme d’altération de l’identité culturelle de chaque côté du mur construit pour diviser définitivement le continent américain.
Détonant documente le paysage amazonien immaculé et les explosions implacables qui le bouleversent, conséquence des opérations antidrogue menées par les gouvernements américain et péruvien dans le cadre de la Guerre contre la Drogue. En suspendant dans le temps l’instant précis où le territoire subit un changement physique violent, l’œuvre confronte la notion de territoire mythique et luxuriant, en opposant l’imaginaire du paysage exotique et intact à la réalité brutale d’un espace en conflit, marqué par les interventions humaines. Détonant invite à questionner l’idée de l’Amazonie comme un paradis éloigné et fécond, en confrontant les images de sa vulnérabilité aux tensions croissantes engendrées par les interventions étrangères dans l’un des derniers poumons de la planète.
Biographie
Grégory Valton a longtemps été photographe. Un photographe-
marcheur, endurant et introspectif, un photographe-narrateur,
racontant les histoires des lieux qu’il traverse et des êtres qu’il rencontre.
Il y a dans ses œuvres une tension palpable entre la forte présence,
parfois fantomatique, de son histoire familiale, et la tentative de s’en
détacher. Un paradoxe entre l’expression nécessaire d’une subjectivité,
l’acceptation d’un vécu personnel tragique, et le besoin primordial
d’objectiver les faits, de les mettre à distance. Comme des souvenirs et
des questionnements qui vous habitent et qui vous rongent, mêlés au
souhait profond que jamais ils ne vous définissent.
Projet
Nos châteaux en Écosse aborde la question de la transmission, de l’identité, de l’empreinte familiale et mémorielle.
À partir d’un parchemin trouvé, son grand-père a construit l’histoire familiale. Il a passé la moitié de sa vie à faire des recherches
sur ses « illustres ancêtres », les rois d’Écosse. Pour attester de l’authenticité de cette descendance et pouvoir la transmettre à ses enfants,
son aïeul a fabriqué des simulacres d’archives. Pour redonner vie à ces fragments du passé, il fabrique des objets, des images
(dessins, photographies et vidéos), qu’il active lors de performances. Se laissant guider par ses instituions, il rejoue, imite, réinvestit
et expérimente la démarche de son grand-père. Dans un corps-à-corps avec le fantasme et l’authenticité, il fabrique à son tour
une fiction familiale qu’il joue devant un public lors d’une conférence-performée.