Henri Guette

Bibliothèque de l'ENSP

Mardi 11 mars à 17h00
Accrocher, éditer – allers et retours de la page aux murs

Comment rendre compte au-delà de l’effet d’un catalogue d’un an d’accrochage et d’expositions ?
Alors qu’Henri Guette sort d’une résidence d’un an à la Cité Internationale grâce à l’aide du CNAP, l’idée d’un objet éditorial émerge en discussion avec le graphiste Marius Astruc. Il ne s’agit plus dès lors de simplement chercher à retranscrire un espace et la façon dont des œuvres y ont transité mais de donner à voir une durée.
En revenant sur les différents partis pris ayant mené à correspondances et en travaillant l’analogie de l’espace du livre et de l’espace de l’exposition, il s’agit ici d’imaginer à la manière du livre d’artiste le déploiement d’un livre curatorial.

Bio

Critique d’art et commissaire d’exposition, Henri Guette arrive à l’art contemporain en s’intéressant à la poésie contemporaine et plus précisément la manière dont Charles Pennequin déploie ses textes hors du livre. Membre de l’AICA (Association Internationale des Critiques d’Art) et de c-e-a (Commissaires d’Exposition Associé), Il questionne comment les expositions sont conçues et comment elles sont analysées et interprétées à travers la critique d’art. Il travaille par le prisme de la littérature en accordant aux langages et aux récits une attention particulière.

Collaborant pour différentes revues et magazines comme Critique d’art et Possible ou Gazette Drouot, il participe également à des podcasts avec le collectif Jeunes Critiques d’art ou l’émission En Pleines Formes.
Passé par différents postes comme chargé de projets culturels pour l’Université de Lille où il coordonnait les résidences artistiques et une partie de la programmation, il développe une connaissance des politiques culturelles qu’il mettra en avant dans l’exposition Aller voir et laisser passer célébrant les 40 ans de la galerie municipale de Vitry.

Il poursuit aujourd’hui son activité de commissaire d’exposition, notamment au sein de l’association Fernrohr avec laquelle il a développé un cycle d’expositions et d’évènements autour du Rayon vert.
En travaillant par exemple à l’adaptation d’une nouvelle de Rachilde Le château hermétique avec le Parc Saint-Léger centre d’art contemporain, il utilise la fiction comme un lieu de rencontres. Après un an de résidence curatoriale à la Cité Internationale des Arts grâce à un programme du CNAP et plusieurs expositions prenant pour point de départ l’espace domestique, il s’attelle aujourd’hui à différents projets d’éditions.